L’échec m’a tellement tutoyé que dorénavant, même s’il me vouvoyait je lui mettrais un vent.
J’ai certaines lacunes et ne dispose d’aucune formation, mais ma plume produit des proses et j’ai l’A.D.N d’un champion. Mes dents ne rayent pas le parquet car mon sol est boueux, elles creusent des sillons dans la terre à la recherche d’un pétrole juteux. Vous vous dites « Voilà un jeune homme sympathique mais visiblement prétentieux », navré mais mon génome n’est que réussite, je me dois d’être impétueux. L’héritage est dans la soute, la rage en salle des moteurs. Mon mental, cette clef de voûte, depuis ma première erreur. Mon humeur ignore le frustré posté à l’extérieur, dont la seule vocation est de protester pour palier à son aigreur. Le doute et la peur sont restés à quai, séquestrés par l’ampleur de mes invocations prosternées. Ma jugeote, bien trop trapue, ne s’est jamais faite malmener. Grand amateur de la méthode Coué, j’y ai ajouté celle de Cassius Clay : je suis le projet du succès, et bientôt son nouveau né.
13 février 2017 at 1 01 20 02202
Je pense que si l’adulte que je suis aujourd’hui s’adressait au gosse de 14 ans que tu étais à l’époque (4emeF, 1996, Ronsard), ce serait pour lui dire un truc du genre:
« Je crois en toi Tarik!
Plus tard, tu seras payé en écrivant des choses qui sortiront de ta tête, et ça c’est grave kiffant mec! «
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13 février 2017 at 15 03 40 02402
The good old time… Merci Aurélie 🙂
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